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09 - L'enfant dans la rue, ses limites psychologiques et physiologiques

Les limites physiques et psychologiques

de l'enfant dans la rue

LA VISION. un enfant ne voit pas comme un adulte

- son CHAMP VISUEL est étroit: il voit uniquement devant lui, comme s'il portait des ŒILLÈRES

- à cause de sa petite taille, il ne peut pas voir au-dessus des voitures en stationnement, et est aussi CACHÉ à la vue des automobilistes

- il ne voit que par CONTRASTES : il met environ 4 secondes pour distinguer si une voiture roule ou est arrêtée

- il confond « taille » et « éloignement » : une voiture lui paraît plus éloignée qu'un camion

- il confond « VOIR» ET « ÊTRE VU » et en conséquence néglige de se montrer.

L'AUDITION: un enfant n'entend pas comme un adulte

- il ne détecte pas bien d'où proviennent les sons

- les bruits de la vie courante le rendent distrait

- il n'entend que les bruits qui l'intéressent (appel d'un camarade par ex.).

LA RELATION CAUSE-EFFET: un enfant ne la comprend pas bien

Ainsi il ne pense pas à la DISTANCE D'ARRÊT d'un véhicule: il croit qu'une voiture s'arrête net, là où elle est, dès que le conducteur appuie sur le frein.

DISTANCES, TEMPS, VITESSES: un enfant n'est pas capable de les évaluer correctement

LA SYNTHÈSE GLOBALE : un enfant ne sait pas penser et réagir à plusieurs choses à la fois

- il est difficile pour lui d'observer en même temps le passage pour piétons, le « petit bonhomme vert », les voitures...

LA SATISFACTION DE SES BESOINS: un enfant cherche d'abord à satisfaire SES propres besoins

- pour lui, JOUER, bouger, être à L'HEURE à l'école ou à la maison, rejoindre ses parents de l'autre côté de la rue ou rattraper sa balle est PLUS IMPORTANT que d'observer la circulation; pour faire ce qu'il a envie de faire, un enfant est capable de se jeter contre une voiture qu'il a pourtant vue, mais qui le contrarie sur son chemin.

LA MORT: un enfant ne craint pas la mort

- pour lui, la mort est comme un jeu ; il joue souvent à être mort, puis se relève, et est de nouveau vivant. L'enfant n'a donc pas peur de mourir, mais craint plutôt que les adultes le grondent s'il oblige les voitures à freiner : il va donc courir, dans le but de ne pas gêner.

L'ENVIRONNEMENT SÉCURISANT: un enfant a souvent L'IMPRESSION d'être en sécurité

- par exemple, il pense qu'il ne peut rien lui arriver si ses parents ou des adultes sont près de lui, s'il se trouve près de SA maison ou de SON école.

LES FAUSSES « IMAGES » DE L'ENFANT: les objets n'ont pas la même signification que pour les adultes

- la rue: pour lui, c'est un espace pour jouer sous le contrôle des parents

- la voiture : il a confiance en elle, car elle ressemble à un être humain (phares = yeux, etc.),

- le passage piéton improprement appelé « protégé » par certains : dans son esprit, c'est un lieu où il ne peut rien lui arriver.

LE « PANURGISME » : un enfant IMITE toujours les adultes

Plus encore que les adultes, l'enfant « panurgise » : il pense que si les autres traversent, il peut passer aussi, sans se rendre compte qu'en quelques secondes la situation a changé ; et s'ils se tiennent par la main, les enfants se confortent mutuellement dans l'idée d'absence de danger.

Reproduction de l'affiche « L'enfant dans la rue » réalisée par le Conseil Général et la DDE du Bas-Rhin conception Bernard Schneider et Jacques Robin.

lnstitut national pour la sécurité des enfants

3 , rue du Général de Gaulle - 56140 – MALESTROIT

tél: 02 9775 2043 - fax: 02 9775 2043 - e.mail : institutsecuriteenfant@wanadoo.fr

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Dernière modification le : 21/09/2010 @ 11:02
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Institut national pour la sécurité des enfants
téléphone : 02 9775 2043 -- institutsecuriteenfant@wanadoo.fr