Conseils aux parents pour éviter
les enlèvements d'enfants dans la rue et limiter leurs conséquences.
Une première série de précautions éviteront de
provoquer la tentation d'un ravisseur prémédité ou spontané,
ou de mettre l'enfant dans une situation vulnérable
– Lorsqu'il (garçon
ou fille) s'entend appeler par son prénom , l'enfant est confiant,
il pense que l'automobiliste qui l'appelle le connaît, sa vigilance
est amoindrie. Il convient donc que les ravisseurs potentiels ne puisse pas
connaître le prénom de votre enfant : ne l'appelez jamais par
son prénom dans des lieux où vous ne connaissez pas les gens
(dans une salles d'attente, un supermarchés, sur une plage ou dans
la rue): prenez l'habitude du "Hou, hou !". Ne marquez pas son nom ou son prénom en évidence sur
ses affaires ou ses vêtements .
– Ne laisser pas l'enfant déambuler seul dans un centre commercial,
surtout les plus jeunes. Lorsque vous entrez dans un endroit très
fréquenté (supermarché, foire exposition, etc.) convenez
avec lui de l'endroit où il doit aller si vous vous perdez.
– Faites avec votre enfant, des
reconnaissances des parcours et des moyens (bus...) de revenir des endroits
qu'il peut être amené à fréquenter (amis, piscine,...).
– Informez le bien que quelque soit l'heure ou le lieu où il est, vous
irez le chercher sans rechigner, si un imprévu s'est produit. Donnez
lui une carte de téléphone ou un portable.
– Dites lui chez qui il doit aller
si vous n'êtes pas à la maison quand il rentre de l'école
( deux ou trois endroits).
– Mettez votre enfant en confiance avec vous, afin qu'il communique souvent et franchement avec vous, et qu'il sache qu'il peut vous
parler de ses craintes en général, ou de ses craintes envers
une certaine personne, et que vous attacherez de l'importance à ce
qu'il dit. Cette proximité vous permettra aussi de connaître
ses fréquentations.
– Intéressez vous avec lui, dans un climat de confiance mutuelle
au maniement de son ordinateur , à ses activités sur internet,
à ses appels téléphoniques. Pas d'ordinateur dans sa chambre avant l'âge de 15 ans : la place du ou des ordinateurs est dans la pièce commune, écran visible en passant
Une deuxième série
de précautions lui permettront de faire échec à une
tentative d'enlèvement
Enseignez lui (et répétez lui souvent) :
– à s'approcher d'une boutique s'il perçoit ou
soupçonne une menace quelconque (piéton ou automobiliste),
et à y entrer si la menace se précise.
– à crier
aux passants qu'il ne connaît pas cette personne, au cas où
il est emmené de force, sinon les passants pourraient croire à
une banale dispute familiale.
– à répondre
aux demandes de renseignements posées par des automobilistes en restant
éloigné de deux ou trois mètres, sans s'approcher sous
prétexte de lire une adresse sur un papier ou pour entendre mieux.
– à ne pas
monter dans une voiture si quelqu'un lui propose, quelle que soit la raison
inventée (mère malade ou accidentée, etc.), même
s'il connaît le conducteur ou la conductrice : voisin, oncle, cousin.
Vous pouvez d'ailleurs, facilement, convenir d'un mot de passe entre vous
et l'enfant, pour le cas où vous seriez amené à confier
à quelqu'un une mission comme de le prendre à l'école
à votre place en cas d'empêchement imprévu.
– à se méfier
des ruses utilisées par les agresseurs : demande d'aider à
chercher son chien perdu, proposer un cadeau, être déguisé
en postier ou en policier.
– à ne pas ouvrir la porte à quelqu'un, s'il est seul à
la maison
Informez le qu'il peut
téléphoner à la police de n'importe quelle cabine téléphonique,
gratuitement, sans avoir besoin de monnaie ou de carte de téléphone,
en faisant le 112 (ou le 17).
Une troisième série
de précautions permettront de retrouver rapidement l'enfant après
son enlèvement
Le problème essentiel
est qu'en général on ne sait pas dans les premiers moments
du retard si l'enfant est simplement en retard, ou s'il a fait une fugue,
ou s'il a été enlevé. De ce fait on perd une ou deux
heures avant de se rendre compte que ce n'est pas un retard, et un ou deux
jours avant de comprendre que ce n'est pas une fugue.
Pour éviter ces doutes, convenez du temps de retard à
partir duquel il doit vous informer par téléphone (ex un quart
d'heure, une heure). Pourvoyez le d'une carte de téléphone
ou d'un téléphone portable.
Entraînez le à ne
jamais être seul dans la rue (par exemple en revenant de l'école,
du collège ou du lycée, ou s'il vend des billets de tombola,
etc.), il faut être toujours au moins deux et si possible trois, sans
nécessairement être ensemble, mais "à proximité".
De cette façon, si un des enfants est enlevé par des automobilistes,
les autres qui se sont enfuis pourront informer vite, et affirmer qu'il (ou
elle) a bien été enlevé : on n'attribuera pas ton retard
à une fugue ou à une visite à des amis. Cette certitude
permettra aux gendarmes de ne pas hésitez à déclencher
des recherches dès les premières minutes.
Prenez l'habitude d'avoir toujours
un dossier à jour pour le communiquer à la police rapidement
: photo de l'enfant datant de moins d'un an, empreintes digitales, description
des "signes caractéristiques". Ces précautions sont
valables même jusqu'à l'âge de 18 ans, surtout pour les
jeunes filles.
institutsecuriteenfant@wanadoo.fr Jacques ROBIN Président
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Dernière modification le : 21/09/2010 @ 11:05
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