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19 - Comment éviter les enlèvements et les agressions dans la rue.

Conseils aux parents pour éviter les enlèvements d'enfants dans la rue et limiter leurs conséquences.

Une première série de précautions éviteront de provoquer la tentation d'un ravisseur prémédité ou spontané, ou de mettre l'enfant dans une situation vulnérable

– Lorsqu'il (garçon ou fille) s'entend appeler par son prénom , l'enfant est confiant, il pense que l'automobiliste qui l'appelle le connaît, sa vigilance est amoindrie. Il convient donc que les ravisseurs potentiels ne puisse pas connaître le prénom de votre enfant : ne l'appelez jamais par son prénom dans des lieux où vous ne connaissez pas les gens (dans une salles d'attente, un supermarchés, sur une plage ou dans la rue): prenez l'habitude du "Hou, hou !". Ne marquez pas son nom ou son prénom en évidence sur ses affaires ou ses vêtements .

– Ne laisser pas l'enfant déambuler seul dans un centre commercial, surtout les plus jeunes. Lorsque vous entrez dans un endroit très fréquenté (supermarché, foire exposition, etc.) convenez avec lui de l'endroit où il doit aller si vous vous perdez.

– Faites avec votre enfant, des reconnaissances des parcours et des moyens (bus...) de revenir des endroits qu'il peut être amené à fréquenter (amis, piscine,...). – Informez le bien que quelque soit l'heure ou le lieu où il est, vous irez le chercher sans rechigner, si un imprévu s'est produit. Donnez lui une carte de téléphone ou un portable.

– Dites lui chez qui il doit aller si vous n'êtes pas à la maison quand il rentre de l'école ( deux ou trois endroits).

– Mettez votre enfant en confiance avec vous, afin qu'il communique souvent et franchement avec vous, et qu'il sache qu'il peut vous parler de ses craintes en général, ou de ses craintes envers une certaine personne, et que vous attacherez de l'importance à ce qu'il dit. Cette proximité vous permettra aussi de connaître ses fréquentations.

– Intéressez vous avec lui, dans un climat de confiance mutuelle au maniement de son ordinateur , à ses activités sur internet, à ses appels téléphoniques. Pas d'ordinateur dans sa chambre avant l'âge de 15 ans : la place du ou des ordinateurs est dans la pièce commune, écran visible en passant

Une deuxième série de précautions lui permettront de faire échec à une tentative d'enlèvement

Enseignez lui (et répétez lui souvent) : – à s'approcher d'une boutique s'il perçoit ou soupçonne une menace quelconque (piéton ou automobiliste), et à y entrer si la menace se précise.

– à crier aux passants qu'il ne connaît pas cette personne, au cas où il est emmené de force, sinon les passants pourraient croire à une banale dispute familiale.

– à répondre aux demandes de renseignements posées par des automobilistes en restant éloigné de deux ou trois mètres, sans s'approcher sous prétexte de lire une adresse sur un papier ou pour entendre mieux.

– à ne pas monter dans une voiture si quelqu'un lui propose, quelle que soit la raison inventée (mère malade ou accidentée, etc.), même s'il connaît le conducteur ou la conductrice : voisin, oncle, cousin. Vous pouvez d'ailleurs, facilement, convenir d'un mot de passe entre vous et l'enfant, pour le cas où vous seriez amené à confier à quelqu'un une mission comme de le prendre à l'école à votre place en cas d'empêchement imprévu.

– à se méfier des ruses utilisées par les agresseurs : demande d'aider à chercher son chien perdu, proposer un cadeau, être déguisé en postier ou en policier.

– à ne pas ouvrir la porte à quelqu'un, s'il est seul à la maison

Informez le qu'il peut téléphoner à la police de n'importe quelle cabine téléphonique, gratuitement, sans avoir besoin de monnaie ou de carte de téléphone, en faisant le 112 (ou le 17).

Une troisième série de précautions permettront de retrouver rapidement l'enfant après son enlèvement

Le problème essentiel est qu'en général on ne sait pas dans les premiers moments du retard si l'enfant est simplement en retard, ou s'il a fait une fugue, ou s'il a été enlevé. De ce fait on perd une ou deux heures avant de se rendre compte que ce n'est pas un retard, et un ou deux jours avant de comprendre que ce n'est pas une fugue. Pour éviter ces doutes, convenez du temps de retard à partir duquel il doit vous informer par téléphone (ex un quart d'heure, une heure). Pourvoyez le d'une carte de téléphone ou d'un téléphone portable.

Entraînez le à ne jamais être seul dans la rue (par exemple en revenant de l'école, du collège ou du lycée, ou s'il vend des billets de tombola, etc.), il faut être toujours au moins deux et si possible trois, sans nécessairement être ensemble, mais "à proximité". De cette façon, si un des enfants est enlevé par des automobilistes, les autres qui se sont enfuis pourront informer vite, et affirmer qu'il (ou elle) a bien été enlevé : on n'attribuera pas ton retard à une fugue ou à une visite à des amis. Cette certitude permettra aux gendarmes de ne pas hésitez à déclencher des recherches dès les premières minutes.

Prenez l'habitude d'avoir toujours un dossier à jour pour le communiquer à la police rapidement : photo de l'enfant datant de moins d'un an, empreintes digitales, description des "signes caractéristiques". Ces précautions sont valables même jusqu'à l'âge de 18 ans, surtout pour les jeunes filles.

institutsecuriteenfant@wanadoo.fr

Jacques ROBIN Président

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Dernière modification le : 21/09/2010 @ 11:05
Catégorie : inconnue

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